La réduction de l’impact environnemental grâce à l’injection plastique

L’environnement est un sujet d’actualité, pour tous les secteurs d’activité. A l’heure de la sobriété énergétique, des difficultés d’approvisionnement en matières premières et aux recherches concrètes de réponses palliatives, l’industrie de plastique est tout autant touchée.

La plasturgie & l’environnement : antinomie, vraiment ?

Pour BG Plastic, l’impact environnemental est un sujet d’actualité dans leur secteur. 2022 marque l’accueil du salon de la plasturgie en Allemagne, le K à Dusseldorf du 19 au 26 octobre (l’Économie circulaire sera au cœur des sujets principaux de cet événement) . En ce mois de septembre, le syndicat de la plasturgie française a prévu le voyage ! Et par conséquent, il a publié un livre blanc sur le sujet.

Réduire la pollution grâce au plastique : comment ?

Par rapport à d’autres matériaux, le plastique possède une faible densité pour des caractéristiques mécaniques similaires. Les thermoplastiques sont recyclables, il est possible de les refondre et de les réutiliser contrairement à d’autres matériaux. Oui, notre siècle voit se développer de plus en plus de sources en matières plastiques régénérées.

La filière s’organise !

Aujourd’hui par conséquent, la plasturgie s’organise pour participer activement à la réduction de son impact environnemental. On parle ici de tris, de récupération des déchets et de régénérations de qualité.

Il y a effectivement de plus en plus de solutions pour avoir des plastiques non issus du pétrole, mais plutôt de végétaux : on parle alors de plastiques biosourcés que ce soit partiellement ou à 100%. Les matières premières procédant de cet objectif augmentent. Dès lors, l’empreinte carbone en est diminuée.

De plus, les bioplastiques et plastiques biosourcés ont de plus en plus de grades compostables, biodégradables. Ainsi, ils peuvent connaître plusieurs vies !

L’injection plastique, ce bon élève

Eh oui, l’injection plastique est l’usage optimal de la matière première. En effet, l’injection permet de n’utiliser que la matière dont on a besoin. On optimise le matériau de sorte à n’utiliser que la quantité de matière nécessaire, contrairement à l’usinage.

Niveau poids, il y a aussi une économie de matière et du coût des transports : on ne transporte pas une palette de bouteilles en verre comme une palette de bouteilles en plastique : le poids est différent ! Les différentes étapes de transports dans le cycle de vie de la pièce seront un gain d’énergie et de place.

Quid de BG Plastic ?

L’entreprise a investi dans des machines entièrement électriques à la place des hydrauliques. Rien que sur ce point (essentiel puisqu’il s’agit de leurs outils de production), BG Plastic consomme deux fois moins d’énergie. Ensuite, l’entreprise possède un système de recyclage des matières au pied de chaque ligne de production, ce qui lui permet de recycler les rebuts dans la foulée ! 

Enfin, elle a installé les vannes proportionnelles sur ses machines. Chaque machine est équipée d’un système d’aspiration de la matière et définit le bon pourcentage de matière broyée pour le mélange. La réintégration est ainsi maîtrisée et les pertes sont réduites au strict minimum.

En avant !

Il ne faut pas se leurrer.

D’après les dernières lois, les produits doivent être démontables et réparables. Tout un chacun le sait, c’est la lutte contre l’obsolescence programmée. Pour cela, il faut savoir de quoi est fait l’appareil.

En plasturgie

Dans la filière et plus précisément dans l’emballage, chaque pièce est identifiée, ce qui permet une meilleure revalorisation. Prenez l’exemple d’une bouteille en plastique : on triait d’un côté le contenant et de l’autre, le bouchon car ils ne sont pas du même plastique. A l’avenir, il sera possible de laisser les deux ensemble !

La matière contribue à la vie de l’objet

La durée de vie d’une matière plastique participe à celle de l’objet auquel elle appartient. Si, au départ, elle est bien choisie et correspond au projet, elle peut avoir une très longue vie et offre de meilleures performances à la pièce.

Le choix d’une matière technique est synonyme de performance et de durabilité. 

En local, c’est mieux !

Evidemment, on met en avant la production locale et un cycle de vie en local : de la matière première en passant par sa transformation, sa fabrication puis son recyclage. Si tout peut être fait à cette échelle, cela participe aussi au développement durable et à la durée de vie des matériaux.

Petite conclusion ?

Le domaine des matières plastiques recyclées se développe très vite. C’est un créneau porteur qui jouera un rôle décisif sur l’environnement à court et à long termes.

Cependant, pour le moment, il y a peu de présence dans ce secteur…