BG Plastic est fondée en 2001. L’entreprise d’injection plastique se positionne très vite comme incontournable dans les secteurs de l’électrotechnique, de l’automobile, des pièces mécaniques et des loisirs. L’entreprise d’une trentaine de collaborateurs est certifiée ISO 9001 V2015, possède 19 presses à injecter allant de 50 jusqu’à 500 tonnes. BG Plastic dispose de ses propres ateliers : mécanique moule, montage, marquage et stockage.
Enfin, ils ont un bureau d’étude qui accompagne leurs clients.
Laurent Pichon-Martin y est Chef d’atelier.
Son arrivée chez BG Plastic
Il est arrivé il y a dix mois chez BG Plastic, issu d’un BTS plastique composite qu’il a eu en 1997. Laurent a toujours évolué dans le secteur de la plasturgie avec même quelques variables. Il a commencé monteur régleur, il est donc issu d’une formation sur le terrain puis est devenu chef d’équipe. Dans son parcours, il a eu différentes fonctions dans la gestion et l’organisation d’un atelier tel que responsable de production ou chef de production en fonction de l’entreprise.
Les missions du chef d’atelier
En tant que chef d’atelier chez BG Plastic, Laurent se doit d’organiser l’activité de la production en prenant en compte les commandes clients.
- Les moyens techniques : c’est-à-dire les moyens matériels (les presses, la disponibilité des machines sur l’ensemble de fabrication)
- Les moyens humains (les ressources à disposition pour assurer la production)
ex : “peut-on prendre un intérimaire oui ou non” comment s’organiser avec les ressources humaines.
Afin de garantir la livraison de la commande dans les délais. Il est le garant du délai et des coûts de production en collaboration avec le service qualité de BG Plastic.
En quoi ça consiste ?
Laurent a une routine, deux fois par semaine, il vérifie l’état des besoins. A savoir les besoins en pièces pour x date. Il prend connaissance des commandes enregistrées via l’ERP de gestion de la production.
Le parcours des commandes à plusieurs étapes : les commandes arrivent via Elodie ou Yann qui retranscrivent le besoin dans l’ERP. Toujours via l’ERP, Laurent a une première donnée d’entrée (que doit-on préparer, qu’est-ce qui est prévu ?).
Ses missions sont donc :
- prendre en compte les commandes des clients
- les planifier et s’assurer que tout est bien fait en temps et en heure
- intervenir en cas de dérive, apporter des actions correctives en soutien les autres supports qu’il peut y avoir à la production telle que la mécanique, la maintenance.
Son principal outil
Il se sert essentiellement de l’ERP qui est pour lui la colonne vertébrale de l’entreprise. Chaque service est rattaché à ce logiciel, il permet un lien de l’entrée jusqu’à la sortie de la pièce. Grâce à cela il est capable de dire ce qui a été produit, quand, où, pour garantir la traçabilité complète du produit.
Ses problématiques “préférées”
À son niveau il n’a pas vraiment de problématique, ce serait plus au niveau de la maintenance. Il détecte plutôt une non-conformité en interne avant l’arrivée de la pièce chez le client. Dans ce cas-là, ils doivent prendre la décision d’intervenir immédiatement par une réparation ou alors de boucher une empreinte. Laurent fait en sorte d’intervenir avant que la pièce n’arrive chez le client car pour lui une fois que la pièce est chez le client, c’est déjà trop tard !
Le client étant représenté par le support qualité au sein de l’entreprise. Il le considère donc comme un client en interne et doit trouver une solution technique pour produire en conformité.
Un collaborateur « clé »
Avec les équipes de production, Laurent a un rôle de manageur direct mais avec les services logistique, commercial ou maintenance. Il est plutôt comme un client (le responsable logistique serait un fournisseur pour lui), il y a donc des liens transversaux avec les autres services.
On peut donc retrouver deux liens entre Laurent et les collaborateurs de l’entreprise :
- hiérarchique classique avec les chefs d’équipes, monteurs/régleurs et opérateurs
- transverse avec l’équipe commerciale et/ou la maintenance
Un moment de nostalgie ?
Il n’a pas de regret d’être venu au sein de BG Plastic, au contraire !
Il y a pleins de beaux projets à venir, comme par exemple avec l’acquisition de matériel neuf (nouvelles machines, nouveaux périphériques). Cela va grandement profiter à la production et favoriser le travail des opérateurs afin de limiter toutes les manutentions qui peuvent avoir lieu avec les matières rebroyées par exemple, aujourd’hui elles sont traitées manuellement et demain elles seront traitées de manière automatique avec des systèmes d’aspiration centralisée. Ce sera un grand progrès au sein de la production et c’est une très bonne chose pour l’entreprise.
C’est une bonne chose car cela va réduire la pénibilité et permettre de recentrer le travail des opérateurs sur des tâches plus valorisantes (contrôle qualité).
Le mot de la fin
“Je souhaite que BG Plastic perdure encore très longtemps. C’est une petite entreprise familiale qui arrive à se doter d’outils industriels, qui se donne les moyens de réussir, avancer et progresser sans avoir honte de sa taille. Il y a toujours de nouveaux projets pour le développement de l’entreprise, c’est très valorisant”.