La plasturgie au XXIème siècle
Datant de l’Antiquité, le plastique a évolué avec la société. Aujourd’hui, il s’agit de le réinventer toujours dans cette même finalité.
Quelques chiffres
Le secteur de la plasturgie en France, c’est 3500 entreprises pour plus de 120 000 emplois. Le CA annuel dépasse les 30 milliards d’euros. Pour la majorité des marchés, le plastique est donc un allié indispensable. De plus, dans la transition écologique, il aide à la composition d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques. Une entreprise française sur deux exporte à l’international car notre savoir-faire est reconnu dans ce domaine.
Economie circulaire
Pour répondre aux attentes des consommateurs et de la société, la plasturgie doit se réinventer et être attentive à son environnement. Les entreprises du secteur appliquent donc de nombreux leviers d’adaptation. Aujourd’hui, plus de la moitié des entreprises concernées intègrent des matières plastiques recyclées (MPR) dans leurs produits grâce aux avancées en R&D. Ces processus font donc de la plasturgie un acteur incontournable de l’économie circulaire et sa sensibilisation : gestes de tri auprès des salariés/collaborateurs et clients. Le recyclage fait partie de cette économie : dépolymérisation, conversion des déchets plastiques, recyclage chimique. Les acteurs de la plasturgie sont nombreux à avoir innové pour transformer le plus de déchets plastiques possibles, pour les réutiliser et les recycler alors que certains matériaux ne l’étaient pas il y a encore quelques années. Les fabricants de mélanges maîtres ne sont pas en reste dans l’innovation afin d’améliorer le tri sélectif des pièces noires, les propriétés d’absorption d’oxygène, les additifs pour réduire la consommation énergétique des process de fabrication. Pour répondre aux attentes des consommateurs et de la société, la plasturgie doit se réinventer et être attentive à son environnement. Les entreprises du secteur appliquent donc de nombreux leviers d’adaptation. Aujourd’hui, plus de la moitié des entreprises concernées intègrent des matières plastiques recyclées (MPR) dans leurs produits grâce aux avancées en R&D. Ces processus font donc de la plasturgie un acteur incontournable de l’économie circulaire et sa sensibilisation : gestes de tri auprès des salariés/collaborateurs et clients. Le recyclage fait partie de cette économie : dépolymérisation, conversion des déchets plastiques, recyclage chimique. Les acteurs de la plasturgie sont nombreux à avoir innové pour transformer le plus de déchets plastiques possibles, pour les réutiliser et les recycler alors que certains matériaux ne l’étaient pas il y a encore quelques années. Les fabricants de mélanges maîtres ne sont pas en reste dans l’innovation afin d’améliorer le tri sélectif des pièces noires, les propriétés d’absorption d’oxygène, les additifs pour réduire la consommation énergétique des process de fabrication.
L’innovation des matières
Les bioplastiques ont fait leur entrée dans le secteur. Au salon international K2019 de Düsseldorf dédié à l’industrie des plastiques et caoutchoucs, une entreprise a présenté des solutions hydrosolubles et biodégradables avec des polymères à base de caséine de lait. Une autre produit des accélérateurs de biodégradation du PLA, une autre encore présentait des bio PBS issus de graines de tournesol pour la fabrication des capsules de café. Dans l’alimentation, les matières sur base amidon se développent. Les fibres de lin ou de bois prennent de plus en plus de place dans les processus de fabrication. Le biosourcing se retrouve aussi dans ces innovations avec par exemple le polypropylène produit à partir d’hydrocarbures renouvelables venant de matières premières végétales comme les déchets d’huiles résiduelles. Le polycarbonate biosourcé a été présenté au K2019, à partir de sources secondaires ou encore le Durabio pour remplacer le polycarbonate et le PMMA.
Fonctionnalités des matières plastiques
L’innovation n’a pas pour seule finalité l’économie circulaire bien que ça soit un facteur déterminant. En effet, les pièces plastiques font partie de notre quotidien et doivent évoluer avec lui et ses usages. Ainsi, les innovations dans le secteur automobile demandent à repenser l’utilisation et la fonctionnalité des pièces produites (résistance aux chocs, aux températures extrêmes, étanchéité, conductivité thermique/électrique, etc.). Innover, c’est améliorer leurs propriétés, performances. C’est développer la traçabilité et proposer de nouveaux décors. Le silicone optique (LSR) est présent chez tous les fabricants aujourd’hui pour la création de micro-pièces ou de pièces optiques, sans post-cuisson. De surcroît, les fabricants sont maintenant capables d’alléger les pièces avec des matières recyclées où l’on injecte du gaz pour créer une structure cellulaire. Enfin, il existe l’injection sandwich où l’on injecte de la matière recyclée au cœur des parois de la pièce.
Quid dans le process d’injection ?
Dans les procédés de fabrication, on retrouve une automatisation de plus en plus présente sur la chaîne de production. En effet, au-delà du moulage de la pièce, des machines vont procéder aussi au deshuntage, au surmoulage ainsi qu’à la manipulation tout du long du cycle. On peut aussi utiliser des machines à charges magnétiques qui peuvent polariser des zones précises de la pièce qui seront ensuite contrôlées par un écran en sortie de presse. Les contrôles qualités sont réalisés systématiquement et de manière automatisée. Aujourd’hui, des fabricants ont des machines tellement performantes qu’elles injectent des matières homogènes et pures. Ces mêmes machines sont dotées de plus en plus d’options d’assistance pour la plastification, l’injection tout en préservant au maximum les propriétés mécaniques. A l’instar de ces développements, on peut à présent diminuer les contraintes internes des matériaux injectés sans perte des détails et de la précision du moule ou encore avec des guidages bien plus efficaces qui ne reposent plus sur des colonnes mais sur un axe rotatif (domaine pharmaceutique/médical). L’intelligence artificielle vient donc en renfort de ce déploiement de nouvelles technologies en plasturgie, avec une surveillance proactive du process, l’optimisation de la force de verrouillage ou encore l’assistance aux différentes étapes. L’impression 3D s’implique aussi dans la fabrication d’empreintes polymères, pour l’outillage (ou moule) en résine avec une finition idéale.
BG Plastic est votre artiste
Chez BG Plastic, nous réunissons les savoir-faire afin de répondre au mieux à votre projet. C’est un moule bien né qui fera une bonne pièce ! Les experts moulistes sont une denrée rare et nous gardons les nôtres précieusement ! Parce que nous souhaitons la transmission de ces compétences. Ainsi, c’est 60 ans d’expérience cumulée qui s’offrent à vous, avec une équipe dédiée à la maintenance et la réparation des moules, un atelier mécanique moule et la maîtrise interne de la conception des moules. En effet, nous sommes aussi capables de transformer/améliorer un moule existant afin de lui assurer une seconde vie et d’assurer la continuité de votre production. Chez BG Plastic, notre double compétence en matière de conception et de réalisation des moules avec l’expertise de l’injection plastique font de nous votre meilleur allié pour un projet réussi. De même, nous nous assurons de respecter les normes et législations en vigueur, notamment en termes de matières premières issues du recyclage (MPR) afin que le produit préserve ses caractéristiques et propriétés.